vendredi 31 octobre 2008

BOO!!! Muffins d'Halloween, Orange & Chocolat




Bien que je ne sois pas fan de cette Fête, aujourd'hui c'est Halloween et les enfants de mon immeuble, eux, se moquent bien que je sois pour ou contre, ils vont sonner et voudront leur friandises! Mais là où je peux quand même lutter à mon niveau et imposer mes convictions quant à "la mal bouffe" et au trop plein de sucreries données aux enfants, c'est que j'ai décidé que je ferai la distribution de Muffins maison (avec que des bons produits dedans) décorer pour l'occasion, plutôt que de choisir la solution de facilité en donnant des bonbons industriels bourrés de produits chimiques!



Sous cette étonnante toile d'araignée, se cache une délicieuse surprise au bon goût de chocolat et orange... de quoi frissonner de gourmandise!

Préchauffer le four à 180°
Si vous n'utilisez pas de caissettes individuelles en silicone comme moi, beurrez et farinez les alvéoles d'un moule à muffins afin de faciliter le démoulage des Muffins lorsqu'ils sont cuits. Les moules à Muffins se présentent sous la forme de plaques comportant chacune 6 ou 12 alvéoles de 7,5 cm de Ø.
Dans un saladier, mélanger 300 g de farine (privilégier une farine fluide et blanche), 2 c à c de levure chimique (elle donne du volume à la pâte et la rend plus légère et souple), 1 pincée de sel, 1 c à s de purée d'amandes (pour apporter un peu plus de moelleux et de fondant) et 120 g de beurre mou. Travailler du bout des doigts jusqu'à obtention d'un mélange sableux.
Dans un autre saladier, mélanger 4 oeufs entiers (utiliser de préférence des oeufs extra frais issus de l'agriculture biologique), 100 g de sucre, 2 c à s de sirop d'agave (que vous pouvez remplacer par du miel ou du sirop d'érable) et 12 cl de lait (donne du moelleux à la pâte).
Réunir les 2 préparations, mélanger à l'aide d'un fouet et amalgamer rapidement tous les ingrédients (il est important de travailler rapidement et très peu la pâte, sinon elle durcit et lève mal à la cuisson). Ajouter 100 g de chocolat noir fondu, 1 c à c d'essence d'orange amer (Vahiné®) et 100 g d'écorces d'oranges confites coupées en très petits dés.
(le chocolat colore la pâte et la rend moelleuse, il permet aussi la formation d'une croûte savoureuse. Privilégier un chocolat à pâtisser, plus riche en cacao et qui fond sans faire de grumeaux.)

Remplir chaque caissette aux 3/4. Mettre au four à mi- hauteur et cuire 20min. Retirer du four et attendre 5 min avant de les démouler et de les laisser refroidir sur une grille avant de décorer.







Faire fondre au bain- marie 100 g de chocolat blanc de couverture. Le lisser à la spatule. En prélever la moitié et lui ajouter 1 c à moka de colorant alimentaire en pâte couleur orange (ou faites vous même votre orange en mélangeant quelques gouttes de colorant liquide jaune avec 1 goutte de rouge: Vahiné® propose au rayon "aide à la pâtisserie" 3 tubes de colorants liquides qui conviendront parfaitement.) Glacer chaque Muffins et laisser figer à t° ambiante.
Mettre à fondre 50 g de chocolat noir de couverture au bain- marie. Le lisser à la spatule et le verser dans un sac congélation. Couper l'extrémité du sac de manière à obtenir un tout petit trou. Sur chaque Muffins, dessiner une spirale de chocolat noir, puis, à l'aide d'un pic en bois type cure- dents, tracer des rayons en partant du centre vers les bords de sorte former une toile d'araignée.








mercredi 29 octobre 2008

Compote de Pommes




Je suis une inconditionnelle de la pomme, à tel point, que si je n’ai pas ma ration quotidienne, je pourrais faire une crise de manque !!! Et étonnamment, ça n’est pas un fruit que j’ai l’habitude de cuisiner, peut- être parce que finalement je retire plus de plaisir à croquer généreusement dedans… Seulement, je ne sais pas pourquoi, mais dès que le temps devient plus maussade et humide, j'apprécie aussi de la déguster sous cette forme classique toute simple qu'est la compote. Et puis il faut dire que l'automne est la meilleure période pour trouver toute une diversité de pommes, il y a vraiment de quoi se faire plaisir pour qui comme moi raffole de ce fruit. Et même si on peut en acheter tout au long de l’année, c’est quand même à l’automne que les pommes sont les meilleures car elles ont mûri dans l’arbre et ça c'est quand même incomparable!



Simplissime et délicieuse. Sans sucre ajouté, légèrement vanillée et accompagnée de quelques poires en plus pour apporter une pointe de sucre naturel en plus cette compote est un vrai régal!
La vanille fait bon ménage avec la pomme, et vous pouvez servir cette compote avec de la chantilly, une crème glacée ou encore un simple fromage blanc.
Pour la compote sans sucre ça c'est selon mes goûts à moi, mais rien n'empêche d'en rajouter par la suite, comme ça chacun peu l'apprécier en fonction de ses goûts! Après, si c'est juste pour une question de conservation, aucun problème puisqu'à la maison elle ne dure jamais plus de 24 heures!
Pour ceux qui aiment, il est possible d'ajouter une cuillère de miel (ou de sirop d'agave, sirop d'érable, sucre en poudre ou cassonade si vous craignez que le sucre naturel des fruits ne suffisent pas), de la cannelle en poudre ou du gingembre qui se marie également très bien avec la pomme, et pourquoi pas une pointe de Calvados...



La variété des pommes choisie va influencer fortement le goût et la texture finale, les "Reinettes" apporteront une note acidulée par exemple, personnellement j'ai choisi les pommes "Ariane" variété de pomme d'un très joli rouge à la fois naturellement sucrées (ce qui me permet de ne pas rajouter de sucre) et légèrement acidulées, douces, croquantes, juteuses et pétillantes.
Attention, c'est de la compote, un produit frais, et pas de la confiture donc elle ne se garde pas plus d'une semaine dans un récipient hermétique et au frais.



Cette préparation a été pour moi l'occasion d'utiliser mon dernier gadget pour lequel j'ai fini par craqué: un pèle-pommes (et pourtant c'est pas faute d'avoir réussi à résister pendant de longs mois durant... mais que voulez- vous je suis faible en fin de compte et je finie toujours par craquer!) et que j'ai pour le coup vraiment apprécié: il m'a à peine fallu 20 min pour préparer tous mes fruits, d'un simple tours de manivelle, ils étaient pelés, évidés et tranchés! cet outil est une merveille, vraiment magique! je le recommande chaudement (peut-être une petite idée cadeau rigolote pour les Fêtes de fin d'année qui approchent à grand pas...)



6 kg de pommes Ariane
6 poires (de la variété "Conférence" pour moi)
12 cl d'eau
1 sachet de sucre vanillé
1 c à moka de vanille en poudre
1 c à moka d'Agar- Agar

Si vous ne possédez pas l'outil magique, il ne vous reste plus qu'à laver, peler, évider, puis couper les pommes et les poires en fines lamelles. Les placer dans une grande casserole à fond épais. Ajouter un fond d'eau et laisser cuire à couvert en remuant régulièrement. Une fois le mélange réduit en compote, ajouter du sucre vanillé selon vos goûts et 1 c à moka d'Agar (permet d'absorber les jus en surplus et d'obtenir une compote qui ne soit pas liquide). Mélanger et aromatiser avec la vanille en poudre. Poursuivre la cuisson quelques minutes sans cesser de remuer puis laisser refroidir avant de réserver au frais.



On peut consommer la pomme de multiples façons, la plus simple étant de la croquer à pleines dents (ce que je préfère encore et toujours faire)! Les préparations sucrées de la pomme sont d’une grande variété. On peut l’utiliser pour faire des pâtisseries, comme des beignets, des chaussons, des charlottes, des tartes, dont la délicieuse tarte Tatin, ou encore des flans. La pomme peut également être préparée de différentes façons pour le dessert. On peut la flamber, la farcir, la fricasser, en faire une compote, une mousse ou une croustade. Ce fruit se marie très bien avec le citron, la cannelle et la vanille. La pomme, grâce à la pectine qu’elle contient, peut par ailleurs aider à la préparation de gelées de fruits qui sont trop aqueux.



Il existe un grand nombre de variétés de pommes. Voici les quelques-unes des variétés les plus connues, leur saveur et les différentes façons de les consommer :
- la Golden delicious : sucrée, croquante et juteuse, vous pouvez la consommer crue ou la cuisiner. Elle est récoltée toute l'année.
- la Gala : très sucrée, elle se consomme crue ou en préparation culinaire. Vous la trouverez sur les étalages de février à août.
- La Reine des Reinettes : acidulée et peu sucrée, vous pouvez la déguster crue ou la cuisiner. On la récolte d'août à octobre.
- la Braeburn : croquante, juteuse et acidulée, vous pouvez la consommer crue ou en préparation culinaire. Elle est récoltée de septembre à mars.
- la Jonagold : sucrée, vous pouvez la consommer crue ou la cuisiner. Vous la trouverez de novembre à avril.
- la Elstar : acidulée et un peu sucrée, vous pouvez la consommer crue ou la cuisiner. Elle est commercialisée de septembre à mars.
- la Fuji : sucrée et juteuse, la meilleure façon de la consommer est de la croquer. Elle est récoltée de novembre à juin.
- la Idared : acidulée, elle se consomme crue, en la croquant. Elle est disponible de janvier à juin.
- la Red delicious : sucrée et peu acidulée, c'est en la croquant que vous la dégusterez le mieux. On la récolte d'octobre à avril.
- la Reinette grise du Canada : acidulée et croquante, vous pouvez la déguster en la croquant ou en la préparant au four. Elle est disponible de novembre à mars.
- la Belle de Boskoop : acidulée, vous pouvez la croquer ou la préparer en tarte. Vous la trouverez de novembre à février.
- la Granny Smith : très acidulée, croquante et rafraîchissante, elle ne se consomme que crue, en la croquant. Elle est récoltée d'octobre à avril.


SOURCE: linternaute.com

dimanche 26 octobre 2008

Eclairs à la mousse chocolat / noisettes




Ma petite participation pour
le KIKI VEUT KI VIENT KUISINER # 27



Pour cette nouvelle édition du KKVKVK, c'est Sofia La Gourmande qui est en charge du thème, et son choix c'est porté sur les Éclairs (sucrés uniquement); un thème qui d'emblé m'a un peu effrayé parce que la pâte à choux et moi on est pas vraiment copine! A chaque fois ils s'affaissent sans même avoir vraiment gonflés et ne sont jamais suffisamment cuits à l'intérieur alors que déjà bien bronzés à l'extérieur (un petit exemple par )... mais comme je ne suis pas du genre à baisser les bras face à une difficulté, j'ai vraiment eu envie de relever ce défi!
Pour commencer je me suis mise en quête de LA recette de la pâte à choux qui serait obligatoirement une réussite et pour être certaine de la trouver, j'ai été voir du côté de chez Marie- Pierre tant j'avais été bluffé par son Saint- Honoré! J'ai donc prit une petite leçon de choux avec elle.
Après, il me fallait trouver une idée de garniture qui me changerait de la traditionnelle et non moins délicieuse Crème pâtissière; mon choix c'est porté sur mon habituelle et inratable Mousse au Chocolat: ultra rapide, facile et très légère puisque sans beurre ni crème, un succès à chaque fois. Quelques noisettes pour amener une note croquante et c'est parfait.



Pâte à choux
Préchauffer le four à 180° avant de commencer la pâte et ne pas s'interrompre pendant sa confection.



Faire fondre doucement 65 g de beurre coupé en petits morceaux dans 10 cl d’eau avec 1/4 de c à c de sel et 1/2 c à c de sucre. Faire chauffer sur feu doux en remuant jusqu'à ce que le beurre soit complètement fondu puis amener à ébullition. (On peut remplacer l'eau par la même quantité de lait: la pâte n'en sera que meilleure). Verser alors d’un seul coup 75 g de farine et remuer rapidement bien à fond.
Faire 'sécher' la pâte sur feu doux sans cesser de remuer 1 min jusqu'à ce que la pâte devienne bien lisse et se détache des parois de la casserole. Verser la pâte obtenue dans un saladier et incorporer 1 œuf entier en l’incorporant bien à fond à l'aide d'un fouet électrique, puis un 2 ème et un 3ème oeuf. L' ajout des oeuf 1 à 1 est essentiel: il permet un bon contrôle de la texture finale: la pâte doit être souple et bien se tenir, elle doit être molle mais non liquide.
Verser la pâte dans une poche à douille de préférence dentelée afin d'obtenir une jolie pousse bien régulière: ça c'est Christophe FELDER qui le dit dans sa Leçon de Pâtisserie n° 8 (et de 8 mm de Ø). Sur une plaque à pâtisserie en silicone ou à défaut recouverte de papier cuisson, faire des bandes de 15 cm de long en les espaçant bien car à la cuisson ils vont gonfler! Les dorer avec 1 jaune d'oeuf battu avec un peu d'eau tiède à l'aide d'un pinceau, puis les rayer à l'aide d'une fourchette toujours pour obtenir une pousse régulière.
Cuire 30 à 35 min jusqu'à ce qu'ils soient bien dorés. A la fin de la cuisson, laisser reposer environ 5 min dans le four éteint, porte entrouverte, pour éviter que la pâte ne retombe en passant brusquement du chaud au froid. Laisser refroidir entièrement hors du four sur une grille le temps de préparer la mousse.



Mousse chocolat noir & Noisettes
Une mousse au chocolat ‘Extra noire’ simple, rapide de réalisation et inratable, très aérienne, légère puisque sans beurre ni crème, mais super bonne quand même.



Faire fondre 180 g de chocolat noir au bain- marie. Monter 3 blancs d'oeufs en neige en ferme en leur incorporant 1 sachet de sucre vanillé, 10 g de sucre et 1 pincée de sel. Une fois fondu, lisser le chocolat à la spatule et lui incorporer les 3 jaunes d’œufs. Mélanger bien à fond. Ajouter 50 g noisettes concassées préalablement grillées à sec. Mélanger et incorporer finalement très délicatement les blancs en neige. Réserver au frais 2 heures avant de garnir les éclairs.

YYY
Quelques règles de base pour être sûr de réussir sa mousse au chocolat:
Choisir des œufs extra frais.
Utiliser de préférence un chocolat de qualité ‘à pâtisser’, moins sucré et plus riche en beurre de cacao.
Quand on fait fondre du chocolat, celui- ci ne doit jamais entrer en contact avec de l’eau : il se figerait, ferait des grumeaux, perdrait son brillant et surtout serait inutilisable. Pour cette raison, ne jamais couvrir la casserole : la condensation qui se forme dans le couvercle mouillerait le chocolat. Il est également important de ne pas le remuer, il faut le laisser fondre doucement sans le toucher et une fois fondu, hors du feu, le lisser délicatement à la spatule. Le chocolat doit fondre très doucement au- dessus d’un bain- marie frémissant et non bouillant car la chaleur de l’eau brûlerait le chocolat, c’est pourquoi la jatte contenant le chocolat ne doit pas toucher l’eau, ce qui permet au chocolat de conserver toute sa brillance. Si vous choisissez de faire fondre votre chocolat au micro- ondes, le placer dans un récipient spécial micro- ondes en évitant le plastique qui est un mauvais conducteur de chaleur, et le faire fondre 30 s à vitesse maximale.
Travailler rapidement les jaunes d’œufs avec le chocolat encore chaud afin d’éviter que les œufs ne cuisent.
Ne pas trop battre les blancs en neige : il faut qu’ils soient juste luisants et en pointes douces, autrement ils seraient trop secs et auraient du mal à s’incorporer au chocolat. Les mélanger délicatement au chocolat encore tiède en vous servant d’une spatule souple : incorporer d’abord 1 c sans trop de ménagement pour liquéfier le chocolat et faciliter ensuite le mélange, puis incorporer le reste progressivement en soulevant bien la masse pour ne pas «casser» les blancs.

Couper chaque éclairs en 2. Garnir généreusement avec la mousse Chocolat / Noisettes. Les décorer avec un nappage noir, de la poudre d'or alimentaire, des fils de caramel et une noisette caramélisée.

Pour le nappage noir: faire fondre dans une casserole à fond épais 2 c à s de fondant avec 1 c à c de cacao en poudre. Remuer et napper de suite à l'aide d'un pinceau. Réserver le temps de laisser figer.

Noisettes caramélisées



Dans une petite casserole à fond épais, verser 110 g de sucre semoule et 6 cl d'eau. Faire chauffer à feu moyen jusqu'à ce que le sucre soit dissous. Porter le mélange à ébullition puis réduire le feu. Laisser frémir sans couvrir et surtout sans remuer jusqu' à ce que le sirop roussisse. Retirer la casserole du feu et attendre que les bouillonnements s'atténuent avant d'utiliser le caramel en le versant en filet sur les éclairs.
Piquer quelques noisettes avec un petit pic en bois type cure- dents et les plonger dans le caramel. Réserver la tête en bas le temps que le caramel fige. (Astuce: utiliser un morceau de polystyrène pour y planter les pics...)



Alors, KiKi n'en veut de mes Éclairs ???

Tartelettes Figues, Pommes & Prunes




Des petites tartelettes rapides pour finir les restes



Il me restait un fond de pâte sablée après la confection de mes Figolu maison, et comme je déteste jeter de la nourriture, j'ai décidé de faire 2 petites tartelettes avec ce que je pourrai bien trouver dans le frigo. Elles se composent donc d'un fond de pâte sablée que j'ai badigeonné d'un peu de la délicieuse confiture de figues maison faite par la maman de mon homme avec les figues de leur jardin, un soupçon de poudre d'amandes (parce que j'adore ça et que j'ai un peu tendance à en mettre partout!), quelques cuillerées d'un fond de compote de pommes (faite maison aussi, mais par moi...ICI), une petite prune coupée en lamelles épaisses et le tout finalement saupoudrer d'un peu de sucre vanillé et de cannelle en poudre. Un passage de 15 min dans un four préchauffé à 180° et y a plus qu'à déguster! (laissez quand même un peu tiédir...) Au final, des petites tartelettes vraiment délicieuses aux saveurs de l'automne, un très bon recyclage à refaire sans faute!



Petit rappel des ingrédients et de la marche à suivre pour la pâte sablée:

200 g de farine
25 g de poudre d'amande
1 sachet de sucre vanillé
50 g de sucre glace
1 pincée de sel
1/2 c à c de bicarbonate
125 g de beurre ramolli
1 oeuf entier


Fouetter le beurre, la pincée de sel et le bicarbonate avec les sucres jusqu'à l'obtention d'un mélange mousseux. Incorporer la farine au tamis en 2 fois. Ajouter finalement l'oeuf. Ramasser en boule, filmer et réserver au frais 1 heure.

Chemiser les fonds de moules à tartelettes. Piquer la pâte avec les dents d'une fourchette avant de garnir.





Croustillantes, fondantes, fruitées... un délice!

samedi 25 octobre 2008

Mosaïque rose pour la lutte contre le cancer du sein


Une belle Mosaïque
pour une bonne cause




Miss Diane est à l'origine de cette belle initiative: offrir une mosaïque rose pour souligner le mois de la sensibilisation au cancer du sein afin de pousser encore plus de femmes à la nécessité du dépistage précoce du cancer du sein.


FIGOLU®









Ces biscuits là sont une institution. Tout le monde les connait, d'ailleurs je les ai toujours vu, ils sont donc au moins aussi vieux que moi et même très certainement plus vieux, et pourtant depuis le début ils n'ont pas changés, ils ont gardés leur jolie forme rectangulaire toute simple et ondulée sur le dessus (on peut quand même noter qu'ils ont été renforcés en fruit...). Et chose étonante et incroyable avec eux et que j'ai souvent pu constater autour de moi, c'est que même ceux qui ne raffolent pas forcément plus que ça de la figue les trouvent délicieux!



Recette gourmande alliant à merveille la saveur intense des Figues dans une pâte très moelleuse (peut- être un chouïa 'collante', mais on lui pardonne...) à la texture sablée, tendre et fondante d'un délicieux biscuit très savoureux, croquant comme il faut. Un biscuit qui nous replonge forcément dans nos souvenirs d'enfance. Un petit moment de bonheur à savourer pleinement.



400 g de farine
50 g de poudre d'amande
1 sachet de sucre vanillé
100 g de sucre glace
1 pincée de sel
1/2 c à c de bicarbonate
250 g de beurre ramolli
3 jaunes d'oeufs
Pâte de figues (j'ai trouvé la mienne en magasin BIO sous la forme d'un pain de 500 g... va falloir que je trouve d'autres idées pour tout utiliser!)



Fouetter le beurre, la pincée de sel et le bicarbonate avec les sucres jusqu'à l'obtention d'un mélange mousseux. Incorporer la farine au tamis en 2 fois. Ajouter finalement les jaunes d'oeufs. Ramasser en boule, filmer et réserver au frais 1 heure.
Prélever des petites quantités de pâte, la rouler en boudins et creuser chaque boudin dans le sens de la longueur en prenant bien garde de ne pas les casser. Remplir avec de la pâte de figues roulée en boudins. Refermer de sorte à former des tubes légèrement aplatis. Couper en rectangles et aplatir chaques rectangles avec les dents d'une fourchette farinée.





Cuire 20 min en veillant à ce qu'ils ne colorent pas trop. Les laisser entièrement refroidir sur une grille avant de les conserver dans une boîte hermétique.



Le goût intense de la de figue dans un coeur délicieusement fruité se marie à merveil à un savoureux sablé qui pour le coup est vraiment très sablé! (un peu trop même, ce qui fait qu'ils s'effritent un peu, on est donc obligé de le manger en une seule fois, en mettant tout d'un coup dans la bouche: mais est- ce vraiment un problème ???)


YYY

Mes Petits Lulu l'Ourson ayant été jugés hors sujet pour le concours Faux air de Biscuit, je ne me suis pas découragée pour autant et j'ai décidé de présenter celle- ci... j'espère qu'elle me portera chance!
En tout cas, moi je les ai vraiment trouvé délicieux mes petits Figolu maison et avec un goût vraiment similaire aux vrais alors je suis ravie de cette belle découverte!




D'autres recettes de Biscuits semblables à ceux du commerce

vendredi 24 octobre 2008

Gâteaux de Courge






J'adore la courge, c'est un des légumes que je préfère. Je l'ai récemment découverte en version sucrée (dans de délicieux petits Muffins) et même comme ça elle a su me séduire. Le plus souvent je la cuisine le plus simplement du monde en la préparant à la vapeur et la déguste avec une pointe de sel, quelques tours de poivre du moulin et un filet d'huile d'olive ou d'une noisette de beurre, elle se laisse ainsi pleinement savourée à sa juste valeur et dévoile son goût très fin. Mais là, pour changer un peu j'ai eu envie de la préparer à la manière de gâteaux salés individuels.



Vraiment délicieux, fondants, moelleux et aussi bons chauds, tièdes que froids! Le bon goût de la courge est vraiment bien présent c'est un vrai plaisir. Les petits pignons apportent une note croquante très plaisante.







500 g de potiron en juliennes
1/2 oignon émincé

sel, poivre, 1 c à c de Goma- sio (facultatif, mais personnellement je raffole de son petit goût de sésame grillé)
1 c à c Noix de Muscade en poudre
20 g de pignons de pin
50 g de parmesan râpé ou Grana Padano, ou même de l'emmenthal
2 c à s de crème liquide entière
6 cl d'huile neutre (mais si vous en avez, n'hésitez pas à utiliser de l'huile de pépins de courge, elle permettra de souligner ainsi encore plus le bon de la courge)
6 cl d'eau tiède
100 g de farine multicéréales
2 oeufs entiers
(si vous aimez les épices, rajoutez cardamone, cannelle, clou de girofle ou même gingembre)



Râper en fines juliennes le potiron (j'ai utilisé la variété Butternut). Émincer finement 1/2 oignon.
Dans un saladier, verser l'huile, l'eau tiède et la crème liquide. Casser les oeufs. Assaisonner et remuer. Ajouter la farine, le fromage râpé et les pignons de pin. Mélanger bien à fond pour obtenir un appareil lisse et homogène. Incorporer les juliennes de potiron et l'oignon.
Préchauffer le four à 180°
Verser dans des moules à cakes individuels (j'ai utilisé un moule en silicone à empreintes carrées) et remplir jusqu'au bord.
Cuire 40 min.
Déguster chaud, tiède ou même froid.

Et ronds et ronds, petits potirons...



« Courge » est un terme générique qui désigne les fruits du genre Cucurbita – même si on les cuisine généralement comme des légumes.

La courge, les courges, on les aime pour leurs couleurs vives qui illuminent l'automne et leurs jolies formes variées mais aussi et surtout pour leur goût délicieux.
Longtemps oubliés, ces gros et beaux légumes connaissent un regain d'intérêt et font un retour en force. A présent, ils s'installent volontiers dans les grandes surfaces souvent à l'occasion d'Halloween. La plupart des variétés, même les moins courantes se trouvent dorénavant assez facilement. Leur saison s'étale d'octobre à la fin mars. Il faut les choisir bien fermes, assez lourds et surtout avec une peau mate signe de leur maturité. Ils doivent être conservés dans un endroit frais et sec à l'abri, dans une cave par exemple et peuvent ainsi se garder plusieurs semaines, voire plusieurs mois ! ceci grâce à leur peau assez épaisse qui les protège. Plus fragiles, les tranches ne se conservent que 2 à 3 jours au maximum au réfrigérateur bien enveloppées dans du film étirable. Au congélateur : crues (blanchies au préalable) ou cuites, toutes les courges supportent très bien la congélation. Les découper avant pour pouvoir les décongeler plus rapidement. Mais attention à ne pas la conserver entière au réfrigérateur, car elle se détériorerait rapidement dans ce milieu trop humide pour elle. Sa chair doit être bien colorée et humide à l'endroit de la coupe. La peau étant assez coriace, il est préférable pour la retirer d'utiliser un couteau bien aiguisé plutôt qu'un économe, mais gare aux doigts et aux dérapages!


Nombreuses sont les recettes existantes pour se réconcilier avec ce légume trop souvent vulgarisé en potage. La courge, (pour les variétés les plus farineuses) est excellente en purée fondante ou en gnocchis avec un peu de pommes de terre pour faire le liant, elle fait des soupes délicieuses additionnées de cerfeuil ou d'un bouquet garni , de muscade, de cannelle et de crème fraîche ou de beurre et se fait remarquer dans le pot- au- feu, les ragoûts et le couscous. Fameuse en gratin, flan ou clafoutis agrémentée de Comté, d'oignons et d'ail, croustillante sous forme de petits beignets, et pourquoi pas à la mode américaine dans une tarte sucrée? ou en gaufres, beignets et confiture.


Le potiron est le plus commun. Très gros et de couleur orange, sous une épaisse écorce côtelée se cache une chair relativement aqueuse a un goût léger. Il présente l'avantage de pouvoir s'acheter en tranches à la coupe, une côte pesant généralement autour de 1kg. Outre son emploi pour la réalisation des jolies lanternes d'Halloween, il convient bien aux potages, son écorce une fois évidée peut s'utiliser comme contenant.
Le potimarron a une jolie forme de poire et pèse généralement de 1 à 3 kg. Sa forme et son goût lui ont valu le surnom de courge châtaigne. Il tient à la fois du potiron pour la couleur et la forme (en plus petit) et du marron pour la consistance un peu farineuse de sa chair naturellement sucrée, dense et très parfumée. De ce fait, on peut dire qu'il convient particulièrement aux préparations sucrées (Cakes, brioches, pains...) et aux purées. Il se marie avec les épices type cannelle, muscade et gingembre. Le potimarron est très riche en vitamines A, B, C, D, E, en oligo-éléments (phosphore, calcium, magnésium, fer, potassium, silicium, sodium...), en acides aminés, en acides gras insaturés, en amidon, en sucres naturels et en carotène. Plus longtemps vous le conserverez, plus ses teneurs en vitamines et en sucre augmenteront. Sa particularité tient du fait que sa peau est comestible, elle est si fine qu'il est presque inutile de la peler.
Le pâtisson se distingue des autres courges par sa forme aplatie, circulaire, plus ou moins cônique et présentant à sa périphérie des bosses plus ou moins marquées. Son poids varie le plus souvent entre 1 et 2 kg, et on peut trouver des variétés blanches, vertes jaunes, orangées, ou panachées. Le pâtisson, aussi appelé artichaut de Jérusalem, bonnet de prêtre, bonnet d'électeur, ou couronne impériale. Il se cuit à l'eau bouillante pendant 15 min et il a un goût peu sucré qui se rapproche à celui de l'artichaut.
La courge Butternut, longue avec une base plus ronde que le haut a une chair beaucoup plus tendre que celle des autres courges d'hiver avec un agréable petit arrière-goût de beurre noisette. Sa couleur va de jaune pâle à jaune orangée. Sa peau lisse qui peut allée du vert clair à l'ocre présente l'avantage de facilement s'éplucher et est même comestible.
La courge spaghetti est peut- être la plus amusante. Elle pèse généralement autour des 4 kg. De couleur jaune pâle et de forme ovale très allongée, elle a une chair jaune assez fade mais constituée de filaments naturellement en forme de spaghettis. C'est une particularité unique. On la cuit entière au four ou au bouillon 40 min, puis on la coupe en 2 dans le sens de la longueur pour récupérer les spaghettis qui seront ensuite assaisonnés de beurre et parmesan ou pourquoi pas d'une sauce bolognaise!
Le Patidou: sa peau est blanche et verte, de forme plutôt ronde mais irrégulière, il pèse entre 200 et 600g. Sa chair est orangée, fine et sucrée avec un petit goût de noisette. On peut le manger crue râpé, ou cuit aussi bien sucré que salé.
Le Giraumon ou "bonnet turc" appelé ainsi en raison de sa forme et ses couleurs particulières qui évoquent un turban. La partie inférieure, hémisphérique, porte une sorte de calotte à trois bosses dont elle est séparée par un liseré liégeux. Gris ou vert, il peut aussi être bariolé de rouge, de vert et de blanc, ce qui lui donne un aspect décoratif recherché et indéniable. Sa chair est ferme, sucrée et farineuse. Il se décline partout en salade, en purée, en compote, dans les potages. La chair une fois cuite est très onctueuse. Son écorce évidée est utilisée comme contenant.



Astuce "récup"
Je conserve toujours précieusement les graines de courges! Bien lavées, blanchies 5 min à l'eau bouillante et égouttées, je les passe ensuite au four pour les sécher. Elles se laissent ainsi grignoter avec plaisir ou s'incorporent à merveille dans des petits biscuits, Muffins ou même du pain (voir , ou , et encore ).
La graine de courge est très nourrissante car est riche en protéines, et contient de nombreux sels minéraux (magnésium, fer, phosphore, zinc, cuivre, potassium, calcium), des vitamines (A, B1, B2) et des acides gras insaturés.



(SOURCES: Wikipedia, le Journal des Femmes, Valérie Bestel dans son article sur les potirons paru dans le magazine TV 2 semaines du mois d'octobre 2007)